Science politique

📚 Fiche de révision – Science Politique – Semestre 2

Introduction générale à la science politique : définition et approche scientifique

La science politique est l’étude savante du phénomène politique. Elle se distingue du journalisme politique et du droit par son ambition scientifique : elle vise à produire des résultats mesurables et évaluables, en s’appuyant sur des méthodes spécifiques issues des sciences sociales (Durkheim, Popper).

Elle repose sur trois principes : rompre avec le sens commun, observer les faits politiques comme des choses, construire des hypothèses explicatives (raisonnement scientifique).

Trois acceptions du politique :

• La politique (politics) désigne l’activité de conquête et d’exercice du pouvoir (vie politique, partis, gouvernants).

• Le politique (polity) correspond à l’espace de régulation des conflits sociaux, structuré par les institutions (État, gouvernement).

• Les politiques publiques (policies) sont les actions concrètes mises en œuvre par les autorités pour répondre aux besoins sociaux.

Science de l’État ou science du pouvoir ?

Longtemps centrée sur l’étude de l’État moderne (construction, bureaucratie, régulation sociale : Weber), la science politique s’est ouverte à l’étude du pouvoir dans toutes ses formes. Robert Dahl définit le pouvoir comme la capacité d'obtenir d'un individu une action qu’il n’aurait pas accomplie autrement. La démocratie moderne est marquée par l’existence de multiples élites spécialisées et rivales (Dahl, Who Governs?).

La domination selon Max Weber :

Weber distingue trois formes de domination légitime :

• Traditionnelle (fondée sur les coutumes, ex. monarchie),

• Légale-rationnelle (fondée sur des règles impersonnelles, ex. État moderne),

• Charismatique (fondée sur les qualités exceptionnelles d’un chef, ex. chef de guerre).

Existence du politique sans coercition : Pierre Clastres

Dans La société contre l’État (1976), Clastres démontre que certaines sociétés sans État exercent une régulation politique sans contrainte : la chefferie est symbolique et la régulation passe par des mécanismes sociaux et rituels.

La politisation :

Le politique n’est pas "donné" : un fait social devient politique lorsqu’il est construit comme tel par des acteurs (médias, partis, groupes sociaux). Exemple : la lutte contre l’écocide, politisée à partir des années 2010.

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Méthodologie de la science politique :

Inspirée de Durkheim et Popper :

• Rompre avec les prénotions et le sens commun,

• Observer les faits politiques de manière objective,

• Vérifier les hypothèses par la collecte de données (statistiques, sondages, entretiens, observations).

Spécificité des sciences sociales :

Selon Jean-Claude Passeron, les lois sociales ne sont pas universelles : elles sont probabilistes et contextuelles (exemple : effet du genre sur le vote différent en France et aux États-Unis).

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Histoire et institutionnalisation de la science politique :

La discipline apparaît à la fin du XIXᵉ siècle :

• Création de l’École Libre des Sciences Politiques (1872), Columbia University (1880), LSE (1895).

• En France, structuration après 1945 avec l'Association Française de Science Politique (1949) et la Revue Française de Science Politique (1951).

Séparation avec le droit et l’histoire :

La science politique se distingue du droit par son approche empirique et inductive. Contrairement au droit constitutionnel, elle étudie aussi les comportements politiques et les mobilisations collectives.

Elle se différencie de l’histoire par son objectif de modéliser des régularités et non de seulement restituer des faits.

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Principales sous-disciplines de la science politique :

• Théorie politique (histoire des idées, prescriptions normatives),

• Sociologie politique (comportements électoraux, participation),

• Analyse des politiques publiques (action administrative),

• Relations internationales et politique comparée.

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🧠 Points essentiels à connaître absolument pour ton QCM

• Définition du pouvoir par Robert Dahl.

• Les trois types de domination de Max Weber.

• L’apport de Pierre Clastres sur les sociétés sans État.

• Différences entre Politics / Polity / Policies.

• Rupture avec le sens commun en science politique (exemples : jeunes et vote FN, électorat d'Emmanuel Macron).

• Processus de politisation d’un fait social.

• Spécificité des sciences sociales (lois contextuelles, non universelles).

• Institutionnalisation de la discipline au XIXᵉ et XXᵉ siècle.

• Séparation d’avec le droit et l’histoire (analyse normative vs. empirique).

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📚 Fiche de révision détaillée – Science politique (pour QCM et compréhension solide)

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1. La définition et la méthode en science politique

La science politique est la discipline qui étudie le pouvoir politique, ses acteurs, ses institutions, ses processus de décision et ses manifestations sociales. Contrairement au droit ou au journalisme politique, elle adopte une approche empirique, objective et critique.

Elle repose sur trois exigences méthodologiques héritées de Durkheim :

• Rompre avec le sens commun et les préjugés pour éviter d'étudier la politique avec des jugements de valeur ;

• Observer les faits politiques comme des choses, c'est-à-dire de manière neutre, comme des objets extérieurs à l'observateur ;

• Construire des hypothèses explicatives pour analyser et comprendre les comportements politiques.

Karl Popper a renforcé cette approche en insistant sur le principe de falsifiabilité : une théorie scientifique doit pouvoir être mise à l’épreuve des faits et potentiellement réfutée.

La science politique s'est aussi distinguée du droit en ce qu'elle analyse non seulement les normes juridiques, mais aussi la manière dont elles sont appliquées, contournées ou instrumentalisées dans les faits. Elle se différencie de l'histoire en cherchant à modéliser des régularités sociales et politiques, et pas seulement à décrire des événements passés.

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2. Les trois dimensions du politique : Politics, Polity, Policy

En science politique, on distingue trois niveaux d'analyse :

• Politics renvoie à la lutte pour le pouvoir, aux conflits, aux partis, aux élections. C’est l’arène où se confrontent les ambitions politiques.

• Polity désigne le cadre institutionnel qui organise la vie politique : les Constitutions, les assemblées, les formes d'État.

• Policy concerne l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques pour répondre aux problèmes sociaux.

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3. Le pouvoir et la domination

Max Weber définit le pouvoir comme la capacité d’imposer sa volonté à autrui, même contre sa résistance.
Il identifie trois formes principales de domination légitime :

• Traditionnelle : basée sur les coutumes et l’héritage historique (ex. monarchie héréditaire).

• Charismatique : reposant sur la personnalité exceptionnelle d’un chef (ex. leaders révolutionnaires).

• Légale-rationnelle : fondée sur la légitimité des lois et des institutions impersonnelles (ex. bureaucratie étatique moderne).

La domination rationnelle-légale est celle qui structure principalement les États modernes selon Weber.

Robert Dahl enrichit cette analyse en étudiant le pouvoir démocratique comme une pluralité d’élites en compétition, plutôt que comme un pouvoir concentré.

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4. Le politique sans État : Pierre Clastres

Dans La société contre l’État (1976), Pierre Clastres montre que certaines sociétés dites "primitives" disposent de mécanismes politiques pour réguler les conflits sans recourir à l'autorité centralisée ou à la coercition.
La chefferie est souvent un rôle honorifique, sans pouvoir coercitif.
Cela remet en cause l'idée que toute organisation sociale aurait naturellement tendance à aboutir à la formation d’un État.

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5. Le processus de politisation

La politisation est un processus par lequel une question, un problème ou une revendication est progressivement construit comme un enjeu politique.
Par exemple, la lutte contre l’écocide n’était pas considérée comme politique au début du XXIᵉ siècle mais a été progressivement portée à l'agenda par des militants, des médias et des partis.

La politisation passe par des processus de désignation d'un adversaire, de revendication de solutions collectives, et de débat public.

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6. Le comportement électoral

La sociologie électorale a été dominée par deux grands modèles :

• Le modèle de Columbia (Paul Lazarsfeld) : le vote est principalement déterminé par des facteurs sociaux stables (classe, religion, appartenance communautaire).

• Le modèle de Michigan : le vote est structuré par l'identification partisane affective, acquise dès l'enfance et durable au fil du temps.

Les transformations contemporaines (diminution de l’identification partisane, montée de l’abstention) fragilisent ces modèles classiques.

Maurice Duverger a formulé ses célèbres lois électorales :

• Les scrutins majoritaires à un tour favorisent le bipartisme.

• Les scrutins proportionnels favorisent le multipartisme.

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7. Les partis politiques contemporains

Selon Katz et Mair, les partis contemporains tendent à se transformer en partis de cartel :

• Ils dépendent fortement des financements publics.

• Ils sont peu enracinés dans la société civile.

• Ils coopèrent avec les institutions existantes plutôt que de chercher à mobiliser contre elles.

À l'inverse, les partis mouvements ou plateformes (ex : En Marche, Podemos) sont caractérisés par leur structure flexible, leur faible hiérarchie et leur personnalisation autour d’un leader.

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8. Opinion publique et médias

L’opinion publique est un objet construit. Les premiers sondages (Petit Parisien, 1907) ont souffert de défauts méthodologiques graves : échantillons non représentatifs.

La Commission Creel pendant la Première Guerre mondiale aux États-Unis est un exemple précoce de propagande de masse structurée par des moyens modernes (affiches, cinéma, presse).

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9. Violence politique et terrorisme

La théorie de la frustration relative (Ted Gurr) explique que la violence politique éclate lorsque les attentes sociales progressent plus vite que les satisfactions réelles.

Olivier Roy analyse le djihadisme contemporain comme une islamisation de la radicalité : des jeunes désaffiliés et violents adoptent un discours religieux pour donner sens à leur révolte.

Les profils sociologiques des djihadistes français montrent une diversité d’origines sociales, mais avec une forte représentation de jeunes hommes marginalisés.

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10. L'institutionnalisation de la science politique

La science politique se constitue comme discipline distincte au tournant des XIXᵉ-XXᵉ siècles :

• Fondation de l’École Libre des Sciences Politiques à Paris (1872),

• Création de l'Association Française de Science Politique (1949),

• Lancement de la Revue Française de Science Politique (1951).

En France, la discipline reste longtemps liée au droit et se spécialise progressivement après la Seconde Guerre mondiale.

Super, on continue alors !
Je vais te donner tout de suite le QCM complet de 30 questions, exactement sur le modèle de ton partiel (style Assas).
Puis juste après, je te prépare la correction détaillée, pour que tu puisses t’auto-corriger directement !

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📋 QCM d’entraînement – Science politique – 30 questions

1. Qui est l’auteur du principe de falsifiabilité en science ?
A) Durkheim / B) Popper / C) Weber / D) Clastres

2. Selon Weber, quelle domination repose sur l’autorité des règles impersonnelles ?
A) Traditionnelle / B) Charismatique / C) Légale-rationnelle / D) Absolutiste

3. Le modèle de Columbia explique le vote par :
A) L’intérêt économique / B) L’identité sociale / C) La publicité politique / D) Les émotions

4. Pierre Clastres affirme que :
A) Le pouvoir suppose toujours l’État / B) Le politique précède l’État / C) La religion est politique / D) Le marché impose l’État

5. Le cadastre est :
A) Une preuve de propriété / B) Une preuve fiscale / C) Une preuve administrative / D) Une preuve électorale

6. Le modèle de Michigan repose sur :
A) La classe sociale / B) La socialisation politique / C) La volatilité électorale / D) L'abstention politique

7. Le terme "policy" désigne :
A) Une lutte pour le pouvoir / B) Une action publique / C) Un comportement électoral / D) Un rapport de domination

8. La frustration relative favorise :
A) La dépolitisation / B) Le consensus / C) La violence politique / D) La mobilité sociale

9. Le premier grand institut de sondage aux États-Unis est créé en :
A) 1916 / B) 1925 / C) 1936 / D) 1945

10. La politisation d’une question implique :
A) Son traitement judiciaire / B) Son traitement administratif / C) Son traitement public et conflictuel / D) Son traitement confidentiel

11. Quel auteur analyse la "plateformisation" des partis politiques modernes ?
A) Duverger / B) Katz et Mair / C) Weber / D) Dahl

12. L’École Libre des Sciences Politiques est fondée en :
A) 1848 / B) 1872 / C) 1901 / D) 1945

13. Les "lois de Duverger" concernent :
A) La division des pouvoirs / B) La formation des partis / C) Les modes de scrutin / D) La propagande électorale

14. Dans le modèle de la frustration relative, la violence éclate lorsque :
A) Le niveau de vie chute brutalement / B) Les attentes dépassent la satisfaction / C) L'inégalité devient juridique / D) L’État réprime trop durement

15. Quelle est la principale caractéristique du parti de cartel ?
A) L’enracinement local / B) L’autonomie financière / C) La dépendance au financement public / D) La forte idéologie révolutionnaire

16. L'article 544 du Code civil définit :
A) Le contrat / B) La responsabilité civile / C) Le droit de propriété / D) L'obligation de solidarité

17. Robert Dahl est associé à :
A) L’analyse des partis révolutionnaires / B) La théorie des élites concurrentes en démocratie / C) L'analyse du terrorisme / D) La théorie des systèmes

18. Un régime autoritaire selon Juan Linz est caractérisé par :
A) Le respect des droits de l’homme / B) Le pluralisme politique compétitif / C) Le pluralisme limité et contrôlé / D) L’alternance pacifique

19. Le terme "public policies" désigne :
A) Les luttes électorales / B) Les campagnes militaires / C) Les actions gouvernementales pour résoudre un problème / D) Les mouvements sociaux

20. Le travail de l’opinion par la Commission Creel concerne :
A) La guerre de Corée / B) La guerre du Vietnam / C) La Première Guerre mondiale / D) La Seconde Guerre mondiale

21. Le concept de politisation progressive d’un problème est central dans :
A) La théorie du choix rationnel / B) L’analyse de la mise à l’agenda / C) La théorie marxiste / D) La sociologie des révolutions

22. Qui a développé le modèle de "parti mouvement" ?
A) Emmanuel Macron / B) Maurice Duverger / C) Herbert Kitschelt / D) Robert Dahl

23. Lequel de ces éléments n'est PAS une caractéristique des partis de cartel ?
A) Financement public / B) Militantisme de masse / C) Coopération institutionnelle / D) Professionnalisation

24. Le droit au respect de la vie privée est garanti par :
A) Le Code électoral / B) Le Code civil / C) La Constitution / D) Le Code du commerce

25. Le premier grand ouvrage de Durkheim est :
A) Le Suicide / B) Les Règles de la méthode sociologique / C) L’Esprit des lois / D) De la démocratie en Amérique

26. La "scientificité" en science politique repose sur :
A) La récitation des textes officiels / B) La vérification empirique et réfutable des hypothèses / C) L'analyse normative / D) La production de lois universelles fixes

27. L'analyse du vote par identification partisane vient de :
A) Columbia / B) Michigan / C) Yale / D) Oxford

28. Dans le cadre du vote en France aujourd'hui, on observe principalement :
A) Une forte fidélité partisane / B) Une volatilité électorale croissante / C) Une abstention en baisse / D) Un retour au bipartisme traditionnel

29. Selon Weber, l'État est défini par :
A) La protection des citoyens / B) La monopolisation de l'armée / C) Le monopole de la violence légitime / D) Le développement du commerce

30. La théorie de l’islamisation de la radicalité est développée par :
A) Roy / B) Kepel / C) Gurr / D) Weber

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✅ Correction du QCM

Question	Réponse
1	B
2	C
3	B
4	B
5	B
6	B
7	B
8	C
9	C
10	C
11	B
12	B
13	C
14	B
15	C
16	C
17	B
18	C
19	C
20	C
21	B
22	C
23	B
24	B
25	B
26	B
27	B
28	B
29	C
30	A

📋 QCM d’entraînement n°2 – 20 questions (notions "piège")

1. Selon Max Weber, la domination charismatique repose sur :
A) La loi / B) L'ancienneté / C) La personnalité exceptionnelle du chef / D) L'efficacité administrative

2. Dans la théorie du vote de Michigan, l'identification partisane est acquise :
A) Pendant l'adolescence / B) Lors de la première élection / C) Pendant l'enfance et l'adolescence / D) Après l'université

3. Quel est le principal défaut des premiers sondages réalisés par le Petit Parisien ?
A) Echantillon trop large / B) Absence de méthode d’échantillonnage / C) Marges d'erreur surévaluées / D) Erreur de transcription des résultats

4. La Commission Creel a été créée pour :
A) Propager l'idée de neutralité américaine / B) Justifier l'entrée en guerre des États-Unis / C) Encourager l'isolationnisme / D) Lutter contre la censure

5. La politisation transforme :
A) Un problème technique en problème juridique / B) Une question sociale en question d'action publique / C) Un problème économique en problème éthique / D) Un problème militaire en problème stratégique

6. Selon Ted Gurr, la frustration relative naît lorsque :
A) Les inégalités augmentent brutalement / B) Les attentes augmentent plus vite que la satisfaction / C) Le gouvernement devient autoritaire / D) Le pouvoir politique est instable

7. L’homonymie en matière de prénom est examinée :
A) Par l’officier de l’état civil uniquement / B) Par le procureur de la République / C) Par le maire / D) Par la préfecture

8. Les partis de cartel se caractérisent notamment par :
A) Une hostilité envers les subventions publiques / B) Une forte autonomie idéologique / C) Un usage intensif des ressources publiques / D) Leur enracinement militant profond

9. Le terme "politics" désigne :
A) La compétition pour le pouvoir / B) La gestion administrative des politiques publiques / C) L'ensemble des régimes politiques / D) La forme constitutionnelle de l'État

10. Dans l’analyse de Weber, l’État détient :
A) Le monopole du commerce extérieur / B) Le monopole de la législation / C) Le monopole de la violence légitime / D) Le monopole de l'armée

11. Selon Olivier Roy, la radicalisation précède :
A) La politisation / B) L’adhésion religieuse / C) La conversion à l’Islam / D) L’abandon des normes sociales

12. L’article 57 du Code civil concerne :
A) Le contrat de mariage / B) Le choix du nom de famille / C) Le choix du prénom de l’enfant / D) L’adoption simple

13. Dans les sociétés étudiées par Pierre Clastres, le chef :
A) Dispose d'un pouvoir coercitif / B) Est un fonctionnaire élu / C) N’a pas de pouvoir de contrainte / D) Est responsable devant un conseil des anciens

14. La science politique moderne naît en France après :
A) La Révolution française / B) La défaite de 1870 / C) La Première Guerre mondiale / D) La crise de 1929

15. Le modèle de Columbia met l’accent sur :
A) L’économie / B) L'émotion politique / C) La position sociale des électeurs / D) L'effet de mode électorale

16. En science politique, rompre avec le sens commun signifie :
A) Remettre en cause l’évidence apparente / B) Reprendre les analyses journalistiques / C) Se fonder uniquement sur l'intuition / D) Privilégier l'analyse normative

17. Dans la logique de politisation, les médias :
A) Dépolitisent les enjeux / B) Participent à la politisation des faits sociaux / C) Ne jouent aucun rôle / D) Appliquent toujours une neutralité parfaite

18. L'analyse de la volatilité électorale montre :
A) Le retour de l’identification partisane / B) Une stabilisation des comportements politiques / C) Une mobilité croissante du vote / D) Une abstention massive sans changement de préférences

19. Les "policies" en science politique désignent :
A) La politique étrangère / B) Les politiques publiques sectorielles / C) L'organisation du pouvoir / D) Le contrôle des partis politiques

20. Le pouvoir, selon Robert Dahl, est :
A) L’exercice de la souveraineté / B) La capacité d’un acteur A d’obtenir d’un acteur B une action qu’il n’aurait pas accomplie autrement / C) Le contrôle administratif / D) La domination par la tradition

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✅ Correction du QCM n°2

Question	Réponse
1	C
2	C
3	B
4	B
5	B
6	B
7	B
8	C
9	A
10	C
11	C
12	C
13	C
14	B
15	C
16	A
17	B
18	C
19	B
20	B